ennui total mais non irrémédiable

Demain vendredi déjà. J'ai l'impression de n'avoir rien foutu de la semaine (ce n'est pas juste une impression). Je m'ennuie terriblement. Je me sens grosse, molle et pas en forme. Je n'ai pas de buts ni d'objectifs, à part recevoir ma fille et son amoureux demain pour le souper, ce qui m'emmerde royalement car je ne vais que penser à ça et me préparer en conséquence toute la journée demain, donc une autre journée semblablement perdue à l'avance (pourquoi toujours cette impression que mon temps est précieux et que je le perd à ne pas faire ce que je dois faire, et lorsque j'ai du temps, je le perd en insignifiances en me plaignant de m'ennuyer?). Je déteste faire de la bouffe et recevoir du monde à la maison pour manger. C'est long longtemps faire de la bouffe, c'est un peu stressant et les gens sont rarement appréciateurs, et ensuite il y a toute la vaisselle. Mais bon, je fais ça pour les 22 ans de ma fille. Je pourrai lui remettre son cadeau (ma bague de fiançailles). J'ai comme pas le choix. Il faut que ça se fasse et puis c'est tout. Rien ne sert de se lamenter. Tantôt j'ai épluché 10 livres de patates, la moitié pas bonnes. Qu'est-ce qu'ils nous vendent comme bouffe. Je viens de manger des galettes que je me suis faites hier, pour le souper. Toute la journée j'ai pensé à ces foutues galettes, elles me trottaient dans la tête comme une chose hautement désirable et elles ne sont pas si bonnes que ça dans le fond. Ça va faire gonfler mon pauvre ventre et j'aurai bien mérité les gaz et autres inconforts qui vont suivre assurément. Il est 22 heures. Je m'en vais faire le marché (peut-être. non.). Tantôt je suis allée aux fruits. Il manque plein d'autres choses pour la préparation de mon souper de demain et pour la visite chez mes parents samedi (car pour aller voir mes parents il faut que j'apporte ma bouffe). Ai-je dit que je me sentais grosse, pas en forme et crasseuse? Et cette fameuse écriture qui ne donne rien. J'ai regardé hier les éditeurs du Québec. C'est de la bouillie pour les chats. Quand bien même j'écrirais quelque chose de valable, la recherche d'un éditeur m'apparaît comme un processus extrêmement aléatoire et fastidieux. Tout est trop compliqué et difficile, non? Je ne suis même pas déprimée. Juste pas envie de grand-chose. Il faut vraiment que je fasse quelque chose de différent pour obtenir des résultats différents. Il ne se passe vraiment rien de rien d'intéressant dans ma vie ces jours-ci. Je suis entièrement responsable de cette situation. Au moins j'ai Zézette. Pour qui j'ai des flambées d'amour extrême. Pauvre petite. 

Le bouquin d'Anne Tyler (Le compas de Noé) est SUPER ennuyant. Comme la vie, vraiment. L'auteur a déjà obtenu le prix Pulitzer pour un autre de ses bouquin: "Leçons de conduite", en 1989. Je pense que ça va être le premier et le dernier livre d'Anne Tyler que je vais lire dans cette vie. (et oui, je vais le finir). Ce que je me demande c'est: comment a-t-elle passé une année entière avec ses personnages? Ne s'est-elle pas emmerdée royalement? N'a-t-elle pas à un moment donné senti l'inutilité de son travail d'écriture? Pourtant, elle est reconnue aux USA comme un auteur important. On m'en dira tant.

Botox (ou plutôt dysport): ça ne tient pas beaucoup dans mon cas, 8 semaines maximum, et c'est reparti mon kiki les rides d'expression. À 300$ de la shot, ça revient cher pas à peu près, pour le front et la glabelle seulement. Prochain rendez-vous: début octobre. Je devrai m'endurer telle quelle.

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