Rwanda et autres

Je suis en train de lire un livre sur des témoignages d'adolescents et de jeunes adultes qui ont comme parents des Tutsis rescapés ou des Hutus qui ont perpétré des massacres (Un papa de sang, de Jean Hartzfeld) au Rwanda en 1994. Le poids du passé sur ces personnes, particulièrement les enfants de pères Hutus, est intense. Tu n'as pas le bon père, tu es foutu genre. Difficile de vivre lorsqu'on a une pareille "hérédité" disons. Les gens se "voisinent" encore. Tout le monde se connait dans les villages. C'est assez fascinant, et dérangeant. Je suis en train de lâcher tranquillement pas vite les Simenon, enfin, après des mois de lecture assidue de cet auteur. Je n'étais pas capable, bizarrement, de lire autre chose. Je recommence à diversifier mes lectures. Je retourne au Rwanda. J'aimerais beaucoup y aller un jour. Allez savoir pourquoi. Par respect pour le général Roméo Dallaire peut-être.

Je suis allée voir mon docteur hier. je me suis fait renouveler Celexa, Elavil, zoplicon et l'autre médicament dont je ne me rappelle jamais le nom pour les migraines. Je vais me faire passer une mammographie aussi dans une couple de semaines, pour voir si tout est ok. Je ne suis pas allée plus loin dans mes demandes. Comme je l'ai dit, je gère, ou à peu près. Je n'ai pas besoin, pour le moment, d'être davantage médicamentée.

Nous sommes jeudi, il faut super moche dehors, il faudrait que je fasse un meeting ce midi, mais comme d'habitude je vais manquer de courage et de discipline. Quelle plaie ce manque de courage et de discipline. Je me trouve lâche, mais je ne trouve pas en moi le minimum de motivation qui me ferait bouger. Et je m'isole trop. Rien ne remplace on dirait la quiétude du foyer.

soir
Le boulot m'emmerde. Mais vraiment. Ce n'est pas des farces, mon job me fait juste chier. Va falloir que mon attitude change, ou que quelque chose change, ou que je change de job. Plus facile à dire qu'à faire.