le temps fait son temps

Grande fatigue depuis le début de la fin de semaine. Me suis traînée misérablement d'un endroit à un autre avec le sentiment d'être une vieille de 90 ans, mais j'ai quand même fait quelques courses: pharmacie pour la litière de Zézette, bibliothèque pour un enième bouquin sur la périménopause, liquides et atomiseurs pour ma vapoteuse, et ce matin magasin de fruits et légumes. Il faudrait que je ressorte tantôt, pour des céréales et de l'avoine sans gluten, je verrai, il n'y a pas d'urgence. J'ai aussi balayé les planchers de l'appartement et nettoyé celui de ma chambre. J'ai fait du lavage. J'ai lu un peu les deux derniers livres que j'ai empruntés sur la périménopause, mais je ne suis pas très emballée. L'un, «Before the change» de Ann Louse Gittleman, nutritionniste, qui est davantage un bouquin avec force « recettes magiques» donc biaisé (chaque spécialiste travaille pour sa chapelle et c'est normal), l'autre, «The estrogen window» de Mache Seibel, qui parait super complexe, mais a l'avantage de vraiment approfondir son sujet de façon très élaborée. À date, ma meilleure source d'information reste toujours la chaîne Youtube de Barbara Taylor, gynécologue. Elle est claire, non biaisée, et super simple à comprendre. Elle fait un énorme travail de vulgarisation sur le sujet et reste néanmoins extrêmement pertinente. Son style vestimentaire fait peur (...), mais elle est solide. Je suis vraiment contente de l'avoir comme source d'information, et chaque jour, par discipline, j'écoute un de ses vidéos (qu'elle recommande de regarder un à la suite de l'autre). Je veux être prête pour ma visite chez mon médecin dans deux semaines.

dimanche soir
Rien foutu de bon de la journée et c'est déjà le soir. Demain une autre semaine de boulot qui commence. Ça va trop vite! Le temps est élastique, j'ai l'impression de perdre le contrôle de mes fins de semaine: dès qu'elles commencent, elles se sont déjà évaporées, elles ont disparu, et rien ne reste! Nous sommes dimanche soir, et je me revois vendredi dernier en soirée, me disant que j'avais toute une belle fin de semaine devant moi pour me reposer et jouir de toutes ces belles et longues minutes, de toutes ces belles lectures, et me voilà, sans que je m'en sois vraiment aperçue, dans un autre espace-temps, 48 heures plus tard. Et cela va aller de plus en plus vite (c'est ce que les vieux disent), jusqu'à ma fin.

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