une fois par année les repas de famille c'est bien assez

Je reçois tantôt à dîner mon neveu, sa blonde et leur bébé de 7 mois. J'ai fait une sauce à spaghetti bolognaise hier soir, ce matin j'ai fait des cupcakes au cacao de Ricardo que je vais badigeonner d'un glaçage au fromage à la crème Betty Crocker. Tantôt je vais finir de préparer une petite salade de concombres au citron et ce sera le dîner. Simple, pas compliqué, des choses que tout le monde aime. J'imagine que la petite Léa aura sa purée, et sa mère l'allaite encore sûrement. Comme d'habitude, je fais ça un peu par obligation, parce que si je m'écoutais je ne verrais jamais personne et je ne veux pas m'écouter. Il faut quand même que je me donne un peu, que je fasse du social, que je m'occupe de la famille, que j'interagisse avec autrui. J'ai texté ma fille hier soir pour lui dire que son cousin serait là ce midi, je ne crois pas qu'elle se pointe et de toute façon elle n'a pas répondu. C'est tout à fait le style de ma fille, ce genre de ghosting. Je ne lui fais jamais de remontrances concernant ce qu'elle fait ou ne fait pas. Ce n'est pas mon genre, et je déteste que les gens se mettent à se mêler de mes affaires, donc je ne le fais pas avec ma fille. 

Hier je me suis tapée "Le voleur de Maigret". C'était bien. J'ai visionné le film "Fleur de tonnerre", pas épique, un peu caricatural et morne, mais c'était ok. Normalement je vais au bout de ce que je commence (...), et c'est ce qui m'a fait regarder le film jusqu'à la fin malgré tout. Un des acteurs était le chanteur Benjamin Biolay, que j'aime beaucoup comme musicien, mais moins comme acteur. Je suis allée chez Renaud-Bray acheter un petit cadeau pour la petite et ai fait un marché. Il faisait extrêmement froid et venteux, avec des bourrasques épeurantes, c'était quasiment une tempête, mais vu que je ne suis pas pressée, que je suis habillée comme un ours ces jours-ci lorsque je vais dehors, et bien, c'était fort plaisant cette petite ballade apocalyptique (...). À ne pas conseiller aux faibles et aux malades cependant.

Je dois aller à la boulangerie tantôt pour des bagels sans gluten, il faut moins 23 degrés Celsius. Ça va être intense. Mais je n'ai pas le choix, je n'ai plus de pain. 

Soir
La famille est passée, la bouffe dévorée et à moitié digérée, la vaisselle lavée, le plancher balayé, etc. Je peux m'asseoir sur mes lauriers maintenant, j'ai fait ma job de bonne tante gentille, chaleureuse et ouverte d'esprit.  À l'année prochaine les enfants! (et ne revenez pas avant)

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