la question du sommeil à 48 ans
J'ai très mal au ventre ces jours-ci, mes intestins gargouillent et j'ai des crampes et des gaz auxquels je suis habituée, mais maintenant ça m'empêche de bien dormir malgré le zoplicone, ou j'ai atteint une zone d'accoutumance (assuétude?) et le médicament fait moins effet. Ce matin, je me suis réveillée crevée, et cela m'afflige. Il semblerait que je n'aie pas les moyens d'être en forme la semaine. Qu'il faille tout le temps que je récupère ces heures de sommeil manquantes ou de pauvre qualité durant la fin de semaine. Je suis à proprement parler toujours crevée les jours de travail, parce que j'ai besoin d'au moins un bon 9 heures de sommeil de qualité, et que je suis incapable de me coucher vers 21 heures les soirs de semaine, alors que je n'ai eu que quelques heures à moi durant la soirée. Je ne suis pas dans des dispositions naturelles pour dormir à cette heure, c'est biologique. Il me semble qu'avant toutes ces problématiques n'arrivaient pas. Maintenant, après une bonne nuit de sommeil, c'est comme si j'avais gagné une médaille. C'est fatiguant et pathétique cette recherche sans cesse avortée d'un sommeil récupérateur. C'est un peu démoralisant. À vingt ans, à trente ans, je dormais comme un bébé, de longues heures bien tendres, bien réconfortantes, et énergisantes. À quarante-huit ans, cette réalité n'existe plus. Cela aussi a disparu. Le jour, je ne suis pas au meilleur de ma forme, c'est toujours un espèce de combat pour arriver à être parfaitement fonctionnelle. Mes capacités physiques, intellectuelles, sont atteintes. Je suis à me demander si ma volonté "d'adopter" un chat est une fausse bonne idée, et si le chat ne dormait pas ou jouait durant la nuit? Ça serait un facteur supplémentaire d'anxiété, et je n'ai tellement pas besoin de ça.
Ce matin c'est du verglas partout au Québec, je ne sais pas si je vais être capable de me rendre au bureau, toutes les écoles sont fermées, je vais aller voir l'état des escaliers dehors avant de sortir...
soir
Je suis allée au bureau. Finalement, les rues n'étaient pas si mal que ça, je me suis rendue du point A au point B sans anicroche, en marchant avec précaution bien sûr. Je n'ai pas fait de meeting. Demain, je vais essayer, et c'est une résolution, d'aller prier un peu à l'église près de mon bureau. Ça aide. Et je n'aurai pas à quitter le bureau trop longtemps et laisser seul mon adjoint, qui est encore en apprentissage de toutes les multiples subtilités de notre métier.
soir
Je suis allée au bureau. Finalement, les rues n'étaient pas si mal que ça, je me suis rendue du point A au point B sans anicroche, en marchant avec précaution bien sûr. Je n'ai pas fait de meeting. Demain, je vais essayer, et c'est une résolution, d'aller prier un peu à l'église près de mon bureau. Ça aide. Et je n'aurai pas à quitter le bureau trop longtemps et laisser seul mon adjoint, qui est encore en apprentissage de toutes les multiples subtilités de notre métier.
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