le courage de vivre une belle vie malgré les malgré

Les intestins irritables, quelle poisse. Ça me rend la vie vraiment difficile. Cette semaine, c'était pas fameux. Il semblerait, mais je ne suis pas certaine, que je sois davantage en douleurs lorsque je suis menstruée. Il ne me semble pas que dans le passé il y ait eu une corrélation aussi marquée. Déjà que je ne suis pas très sociable, ça ne rend pas les choses faciles, loin de là, pour les activités, les loisirs. Vendredi j'ai soupé avec une bonne amie. J'ai été ballonnée et crampée tout le long. Avec mes parents il y a deux semaines, crampée et ballonnée. Le voyage de retour en voiture de Québec à Montréal a été pénible. Ce matin je vais chez IKEA avec un ami, crampée, petites douleurs, gargouillis, pas vraiment confortable, et je n'ai absolument rien dans le corps (...). Cette semaine j'ai eu vraiment mal, au bureau, ce n'était pas agréable et difficilement gérable.
Je demande à Dieu de m'aider là-dedans, de me donner la force et le courage de faire sa volonté, et non la mienne.
Parfois j'ai peur que ça soit grave, une maladie inflammatoire, un cancer, que sais-je. Je n'ai vraiment pas l'impression que ça va en s'améliorant. Il y a parfois des accalmies. Mais c'est très rare. La plupart du temps, il y a quelque chose. C'est dur, à la fin. Ce matin, je me sens triste, avec cette douleur qui me tenaille.
Il m'arrive de penser que ça pourrait être le fun de rencontrer quelqu'un, de partager un petit bout de destin avec un homme. Je me sens davantage prête qu'à 20 ans. Prête à donner, à recevoir, à vivre des choses. Avec toutes ces douleurs, et les manifestations qui y sont liées, il m'apparait un peu vain de penser que je pourrais intéresser quelqu'un. Pourquoi rendre sa vie plus difficile avec quelqu'un qui est malade? La vie est déjà assez difficile comme ça. Je chercherais un compagnon, pas un infirmier, un sauveur. 
Je sais que ce n'est pas Dieu qui m'envoie ces choses pour me tester ou m'éprouver. C'est clair dans ma tête. Dieu est amour. Ce que je peux faire c'est de lui demander de me donner la force et le courage de continuer à faire de mon mieux ce que j'ai à faire spirituellement. De me donner la force et le courage de faire sa volonté, malgré tous les malgré. De vivre ma vie comme il voudrait que je la vive. Et comment je fais pour connaître sa volonté? Méditer, prier, espérer, et garder l'espoir. 
Mon ami A. m'a parlé d'un remède de grand-mère qu'un de ses amis expérimente ces jours-ci et qui semble fonctionner pour ses intestins détraqués. C'est de l'orme rouge (slippery elm), en capsules. Je vais commencer aujourd'hui, A. est supposé m'en apporter tantôt. Je n'ai pas d'espoir que ça fonctionne. Mais comme je n'ai rien à perdre....

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