échec?

C'est presque la fin de mes vacances estivales. Lundi le 6 août je retourne travailler. Je vais aller au boulot en bicyclette durant le mois d'août, peut-être cet automne également. Je me suis achetée un nouveau sac à dos hier (cheap, de la marque Jansport, 40$), justement pour ne pas être encombrée (et parce que, dans un moment de généreuse abnégation, j'ai donné mon magnifique Herschel à ma fille pour son voyage au Portugal, ce que je regrette). Ça va faire du bien de me délier un peu le corps, même si je considère le trajet dangereux, pas le fun à parcourir nécessairement. Surtout pour le retour, alors qu'il y a tellement de trafic, de signalisation, de trous, crevasses, constructions et obstacles en tout genre et qu'il y a une pente ascendante tout le long du trajet. Mais prendre le métro n'est pas une option, j'ai vraiment besoin de me désencrasser le corps. Et c'est tellement bon pour le mental, les balades à bicyclette. Et je sauve 83$. Lorsqu'il pleuvra, je prendrai le métro.

Concernant l'écriture, encore rien de décidé, je suis tout autant dans le néant que lorsque j'ai commencé mes vacances, il y a deux semaines (je m'étais dit que je pourrais tranquillement faire mes lectures de textes que j'ai écrits dans le passé et me faire une idée...). On dirait que depuis que j'ai arrêté Celexa, je suis dans une sorte de brouillard continuel. Je perds mes idées, ou je n'ai pas de suite dans les idées; il me vient une inspiration, une idée et puis paf! disparition dans le néant. Je ne sais pas si c'est un signe de la périménopause. Mais mon cycle, bizarrement, s'est remis à l'ordre, c'est du 24 ou du 28 jours, comme avant. Réglé comme un horloge. Peut-on parler dans ces circonstances de périménopause? Je ne me sens absolument pas intellectuellement allumée. Mon cerveau, c'est de la bouillie pour les chats. Donc, concernant l'écriture, rien de rien de rien de rien. 

Je suis complètement obnubilée par l'idée que je dois me décider enfin à démarrer un projet, et tout autant envahie par d'autres idées, moins le fun celles-là, d'échec et ses avatars (avant même d'avoir commencé).