pli au coeur

Mon amie et ancienne collègue de bureau semblait épanouie et super bien hier. Ça faisait trois mois que je  ne l'avais pas vue. Cela m'a fait un pli au coeur lorsqu'elle m'a dit qu'elle aimait beaucoup, finalement, son nouvel environnement de travail à sa nouvelle place, avec les "petites filles" (genre 20 ans) avec qui elle travaille. Je suis vraiment contente et soulagée que ça se passe bien pour elle, soit, et je n'irai pas jusqu'à dire que je suis jalouse ou peinée de son bonheur, mais je m'ennuie tellement d'elle, de nos heures au bureau, de l'atmosphère que nous savions créer et de notre complicité que je trouve ça injuste et abominable qu'elle m'ait été arrachée de force, pour une raison administrative stupide. Elle est partie le 4 décembre. Je ne suis pas encore tout à fait remise. Et j'ai encore de l'aigreur au coeur, et ma confiance en mes supérieurs et en l'administration en a pris un coup. J'ai perdu l'espèce de foi, de conviction que les choses se passent de la façon la plus sensée, juste, valable, légitime, en général. Le chaos s'est installé, la méfiance, la perte de légèreté. Les belles paroles, les bons sentiments, les excuses, les promesses, je n'y crois plus que faiblement, ou pas du tout. Le lien de confiance s'est détérioré, ce ne sont que des lambeaux auxquels j'essaie de m'accrocher jour après jour et qui ne font pas une belle trame à la vie. Mais ce n'est pas l'essentiel, n'est-ce pas? Le monde d'hier n'existe plus. 

Je crois que je ne suis plus d'aujourd'hui. 

Je dois m'appliquer à faire "comme si". Mon travail ne me motive que médiocrement. Je fais ce que j'ai à faire comme une fonctionnaire désabusée, de façon robotique, et sans joie. Je fais ce que j'ai à faire. Est-ce vraiment ça que je dois faire? Je n'ai jamais su quoi faire de ma vie. Cela ne changera pas aujourd'hui, vraisemblablement. J'ai quand même su, à 48 ans, évoluer un peu. Mettre un peu de sagesse et d'acceptation et de maturité et de gratitude dans ma vie. Et tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. 

soir
Douleurs au ventre. Ça se peut que ça recommence. Je ne suis pas prête. (l'est-on jamais).

J'ai amené tantôt Zézette chez le vétérinaire. Sa plaie n'est pas complètement refermée et une grosse boule se fait sentir dessous. Finalement, les deux derniers points de suture ont été enlevés, et un liquide antiseptique qu'on m'a vendu doit être badigeonné sur la plaie deux fois par jour. La boule est à surveiller mais ce n'est ni du pus ni une hernie. Je suis bien contente de cela, un souçi en moins.

Commentaires

Articles les plus consultés