la souffrance physique me diminue

Vendredi matin, 7h44. Fatiguée. Après quelques jours sans neige où les sols sont redevenus secs, il a encore neigé et Montréal est couvert de blanc. C'est joli, soit, mais Dieu qu'on s'en passerait. Il semble que cela ait assez duré mais nous irons jusqu'au bout de cet hiver-là, sans contredit, pas le choix. La semaine de quatre jours a passé en un éclair, c'est ça la merveille d'une semaine raccourcie. On ne s'en rend pas compte et paf! La fin de semaine est arrivée une fois de plus. ....Je suis rendue une vraie fonctionnaire, je ne rêve qu'à mes week-end. C'est que je ne suis pas en forme, il y a toujours un embêtement ou un autre point de vue santé qui m'empêche de bien jouir de mes journées.

Mon adjoint au bureau fait du bon boulot. Je considère qu'il est meilleur que mon amie qui est partie il y a maintenant trois mois, mais ça ne m'empêche pas de m'ennuyer d'elle et de sa douce folie. Cependant, je constate qu'avec cet homme, les affaires roulent et les dossiers se règlent, et j'apprécie sa plaisante présence rassurante. Je suis vraiment contente de constater qu'il fait l'affaire sans l'ombre d'un doute. Au moment où on se parle, sa période d'essai de trois mois est terminée et je le considère fonctionnel. Il comprend comment ça marche et saura se débrouiller dans pas mal toutes les situations. Je suis convaincue que lorsque je partirai pour Paris, j'aurai le coeur léger et n'aurai pas d'hésitation à lui laisser le fonctionnement du bureau entre les mains. Il a de belles qualités: il est doux, terre-à-terre, pas compliqué, souple, d'humeur égale, patient, bilingue, sérieux, attentionné, ponctuel, et il est capable de m'endurer sans sembler en souffrir. Même sa grosse bedaine ne me dérange plus, c'est pour dire. 

soir
Intestins dérangés toute la journée. J'ai pris des antispasmodiques et des anti-flatulences, rien n'y a fait. Ça fait des années que mes intestins ne m'ont fait autant souffrir que depuis une couple de semaines. Il semble que je doive endurer et vivre ma vie à cent pour cent quand même (...), même si c'est vraiment dur parfois. Je vais voir mon médecin en avril si je réussis à obtenir un rendez-vous (je suis sur une liste d'attente). C'est pénible. Je suis souffrante et me sens diminuée en tant que femme, en tant qu'être humain.