de retour à Montréal

Je suis de retour à Montréal depuis hier. J'ai fait un beau voyage, selon mon style. J'ai beaucoup marché à travers les rues de Paris. J'ai mangé bio tout le long, préférant me nourrir de fruits et de légumes du marché et autres lait de soya, céréales, galettes de riz, noix et pâtes de noix que d'aller dans les restaurants, trop chers, et avec tous les risques de contamination croisée au gluten. J'ai pris des cafés aux terrasses. J'ai fumé un paquet de cigarettes (l'un ne va pas sans l'autre). Le soir, je restais tranquille dans ma chambre d'hôtel, un gentil petit établissement du quartier des Batignolles, très propre, pas trop cher (80 euros la nuit), où les gens étaient charmants et la chambre bien insonorisée, la douche puissante et le lit incroyablement confortable. J'ai lu plein de magazines français (Marie-Claire, Elle, Madame Figaro, etc.), et je me suis vautrée dans tous les échantillons de parfum et de crèmes qui venaient avec. Je suis allée me recueillir au Mémorial de la Shoah, même si je ne suis pas Juive. J'ai pleuré un peu. Je me suis sevrée du Celexa. Cela n'a pas été facile, j'ai eu des étourdissements, des fatigues et autres états seconds, mais j'ai persisté. Je crois que c'est une bonne chose de désintoxiquer son corps de temps à autre (...). 

Prendre l'avion est terrible, je déteste ça et tout ce qui vient avec (paperasses, lignes d'attente, promiscuité, ne pas manger ce qui est offert et crever la faim (j'ai oublié de mentionner mon intolérance au gluten à la compagnie arérienne). Je suis de retour donc. Aujourd'hui, je vais travailler. C'est ok, c'est ce qui était prévu. Ensuite, j'aurai trois jours de congé pour la fête de l'état québécois. Une bonne chose. 

J'ai, durant ce voyage, tellement voulu me mettre dans les dispositions mentales nécessaires pour que j'écrive enfin ce foutu livre auquel je pense depuis des années. J'ai une petite idée de ce que je voudrais écrire. Aurai-je le courage, la force, la ténacité, pour mener mon projet à terme? Qu'est-ce que j'attends pour faire ce que je regrette tous les jours de ma vie de ne pas faire? Est-ce que les regrets sont rendus mon mode opératoire, ma façon d'être dans la vie?

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