je me défoule en écrivant dans ce blogue
Je me sens déprimée. On dirait que je n'ai plus de joie dans ma vie. Même ma nouvelle chatte m'embête: elle n'arrête pas de péter et ça empeste. Moi qui ai si souvent des problèmes intestinaux donc gaz, etc., je me dis que j'ai trouvé en Zézette une autre souffrante pareille comme moi. N'est-ce pas absurde, ironique? J'ai eu l'idée de m'en débarrasser. J'ai jusqu'à jeudi prochain pour y penser, alors que je devrai lui faire faire son 2e vaccin avant la stérilisation définitive. Je n'ai pas de coeur, ne supporte plus les inconvénients et autres compromis liés au fait de partager son quotidien avec un autre être vivant.
Je suis carrément trop isolée. Et je suis aussi extrêmement fatiguée, tout le temps. Probablement que mon état de fatigue vient de mon isolement, je n'en sais rien. Le manque de stimulation extérieure, etc. J'essaie de trouver une façon de faire du meeting AA, que cela soit possible sans que je n'aie la tentation d'abandonner en cours de route, et que je puisse trouver un endroit qui concorde avec mon horaire; à part les midis, près du bureau, je ne trouve rien d'idéal ou de pratique. En effet, le soir je suis vraiment trop fatiguée (ce n'était pas le cas, il y a quelques années), et la fin de semaine cela me parait au-delà de mes forces (...). Mais le midi j'ai mon adjoint à qui je n'ai aucune intention de partager ne serait-ce qu'un minimum de ce qu'il y a de significatif ou d'important dans ma vie, pas question qu'il sache que je fais du meeting AA. Sortir le midi, à la va-vite, me précipiter faire un meeting, revenir à la course au bureau en ayant déjà terminé l'heure de lunch qui m'est alloué, manger rapidement avant de retourner à mes dossiers....ce n'est pas l'idéal mais c'est le meilleur scénario....mais ces jours-ci la température est effrayante, genre moins 20 degrés Celsius, pour genre vingt minutes de marche aller-retour... il m'arrive bien souvent d'être remplie de bonnes intentions en matinée, et dix minutes avant de quitter le bureau pour le meeting que j'avais prévu de faire, lâchement abandonner l'idée et rester bien chaudement dans mon bureau surchauffé.... sans trop de remords (un de plus ou de moins....).
Les heures au bureau sont vides d'un trop-plein de travail, avec mon nouvel adjoint qui m'embête même s'il n'est concrètement pas si pire que ça et qu'il est quand même soucieux du travail bien fait et qu'il se donne à fond. C'est son imbécilité et ses questions idiotes et ses commentaires creux et son caractère qui me rendent dingue. Dans le fond, ce n'est pas ça: tout le monde m'emmerde salement ces jours-ci.
L'hiver est horrible et interminable. Encore deux mois à tirer minimum. Et les froids extrêmes, et les trottoirs glacés, et le nez qui coule, le look horrible que tout le monde a, pressé de se rendre du point A au point B en restant vivant, rien de sexy, rien d'amusant ni de beau. La beauté, à Montréal, je ne l'ai pas encore trouvée. Rien ne me fait sentir que cela pourrait arriver un jour. Je suis en manque de beauté, de fraîcheur, d'émerveillement, d'enchantement. C'est pour ça que je lis des Georges Simenon sans m'arrêter: Paris est une merveille. Les mots de Simenon sur Paris (et autres lieux charmants) me font littéralement exulter.
Encore et toujours les démangeaisons au visage, des espèces de pics irrésistiblement irritants qui surviennent inopinément, le jour, le soir, la nuit et que je ne peux pas ignorer. Toutes sortes de crèmes plus hydratantes les unes que les autres y ont passé: rien n'y fait.
Bref, rien pour écrire à sa mère n'est-ce pas (ni écrire dans un blogue mais je le fais quand même ça me défoule).
Je suis carrément trop isolée. Et je suis aussi extrêmement fatiguée, tout le temps. Probablement que mon état de fatigue vient de mon isolement, je n'en sais rien. Le manque de stimulation extérieure, etc. J'essaie de trouver une façon de faire du meeting AA, que cela soit possible sans que je n'aie la tentation d'abandonner en cours de route, et que je puisse trouver un endroit qui concorde avec mon horaire; à part les midis, près du bureau, je ne trouve rien d'idéal ou de pratique. En effet, le soir je suis vraiment trop fatiguée (ce n'était pas le cas, il y a quelques années), et la fin de semaine cela me parait au-delà de mes forces (...). Mais le midi j'ai mon adjoint à qui je n'ai aucune intention de partager ne serait-ce qu'un minimum de ce qu'il y a de significatif ou d'important dans ma vie, pas question qu'il sache que je fais du meeting AA. Sortir le midi, à la va-vite, me précipiter faire un meeting, revenir à la course au bureau en ayant déjà terminé l'heure de lunch qui m'est alloué, manger rapidement avant de retourner à mes dossiers....ce n'est pas l'idéal mais c'est le meilleur scénario....mais ces jours-ci la température est effrayante, genre moins 20 degrés Celsius, pour genre vingt minutes de marche aller-retour... il m'arrive bien souvent d'être remplie de bonnes intentions en matinée, et dix minutes avant de quitter le bureau pour le meeting que j'avais prévu de faire, lâchement abandonner l'idée et rester bien chaudement dans mon bureau surchauffé.... sans trop de remords (un de plus ou de moins....).
Les heures au bureau sont vides d'un trop-plein de travail, avec mon nouvel adjoint qui m'embête même s'il n'est concrètement pas si pire que ça et qu'il est quand même soucieux du travail bien fait et qu'il se donne à fond. C'est son imbécilité et ses questions idiotes et ses commentaires creux et son caractère qui me rendent dingue. Dans le fond, ce n'est pas ça: tout le monde m'emmerde salement ces jours-ci.
L'hiver est horrible et interminable. Encore deux mois à tirer minimum. Et les froids extrêmes, et les trottoirs glacés, et le nez qui coule, le look horrible que tout le monde a, pressé de se rendre du point A au point B en restant vivant, rien de sexy, rien d'amusant ni de beau. La beauté, à Montréal, je ne l'ai pas encore trouvée. Rien ne me fait sentir que cela pourrait arriver un jour. Je suis en manque de beauté, de fraîcheur, d'émerveillement, d'enchantement. C'est pour ça que je lis des Georges Simenon sans m'arrêter: Paris est une merveille. Les mots de Simenon sur Paris (et autres lieux charmants) me font littéralement exulter.
Encore et toujours les démangeaisons au visage, des espèces de pics irrésistiblement irritants qui surviennent inopinément, le jour, le soir, la nuit et que je ne peux pas ignorer. Toutes sortes de crèmes plus hydratantes les unes que les autres y ont passé: rien n'y fait.
Bref, rien pour écrire à sa mère n'est-ce pas (ni écrire dans un blogue mais je le fais quand même ça me défoule).
Commentaires
Enregistrer un commentaire